Visite d'atelier // la designer Marilyne Baril

août 26, 2013



 Cette semaine, j’ai visité l’atelier de la designer montréalaise Marilyne Baril. À travers notre rencontre, j’ai non seulement discuté avec une designer inspirée et inspirante, mais aussi avec une jeune femme attachante et combien sympathique. Voici son petit havre de création !
 Marilyne Baril est diplômée de l’ESMM du Collège Marie-Victorin. Elle œuvre dans le domaine de la mode Montréalaise depuis 5 ans. 

 Jusqu’à tout récemment, Marilyne travaillait pour le Groupe Dynamite (elle dessinait les manteaux pour les collections du magasin GARAGE). Depuis près d’un an, la jeune designer a lancé sa propre entreprise. “Marilyne Baril” est une ligne de manteaux “moyens haute de gamme”, fashion et accessible.

Maryline Baril - collection automne-hiver 2013-2014

 Ces magnifiques manteaux sont destinés à qui? À la femme de carrière moderne qui cherche à être sexy tout en étant classique et confortable. (Je suis persuadée que certaines se reconnaîtront… En tout cas, moi, oui !). De la laine, du cuir, de la fourrure. Chacun y trouve son compte à travers cette nouvelle ligne éponyme. «Je me suis un peu inspiré des années 70. Je voulais quelque chose de moderne, d’épuré», indique Marilyne.
 Dans le cadre de la Semaine de la mode de Montréal, le 6 septembre prochain, Marilyne présentera sa ligne de manteaux 2013 lors d’un défile collectif rassemblant trois designers soient Impair, Brit Wacher ainsi qu’elle-même.
 «Il y a un «step» de plus à chaque fois. En février passé, j’ai fait partie du collectif EXHIBIT composé de six designers. Cette fois, nous serons trois. Next time, je serai toute seule», assure-t-elle en riant, les yeux brillants. 


 «La fourrure demande beaucoup de travail. Mon père est chasseur-trappeur, j’ai donc toujours eu accès à des fourrures. Et là je fais des manteaux… La fourrure est devenue mon dada», explique Marilyne.
 «Ma vision est d’utiliser la fourrure consciencieusement. J’appelle ça la fourrure éthique. Je n’utilise pas nécessairement la fourrure récupérée. Je travaille plutôt avec des nappettes. Des retailles neuves de fourrures assemblées en patchwork. J’achète aussi de la fourrure nord-américaine. La fourrure chinoise, il ne faut pas encourager ça», ajoute-t-elle.
 Faire des sites web, assurer une bonne gestion de sa comptabilité, gérer la distribution de ses produits et les horaires des stagiaires qui travaillent pour elle… Sans oublier la création de ces vêtements! La jeune femme doit porter plusieurs chapeaux. La cellule de mentors SAGE l’accompagne dans le lancement de son «nouveau bébé» afin de mieux l’outiller en tant que nouvelle entrepreneure. 
*SCOOP! Maryline nous dévoile en exclusivité un gros secret.
 «La distribution de mes manteaux va super bien, mais l’été, on ne vend pas de manteaux. Je vais donc lancer une ligne de robes en 2014. Il y aura des robes l’été et des manteaux l’hiver. Les deux sont vraiment complémentaires. Je l’ai annoncé nulle part encore», confie la designer. 
 Lignes, symétrie. Les robes, inspirées d’«outfits» sportifs, seront en vente dès le printemps prochain. Or, les photos de ces nouvelles créations sont encore top secrètes. D’ici là, nous devront être patientes… ! ;)
Josiane Xx
Josiane, collaboratrice du lundi
À propos de l'auteur:

Josiane est journaliste. Elle a travaillé durant quelques années dans le domaine des Arts visuels (Elle a d'ailleurs rencontré Alexïs lors d’un vernissage dans le cadre d’une exposition à Bromont). Épicurienne de nature, elle se passionne pour la bonne bouffe, la déco et les découvertes culturelles. Les lundis, elle nous partagera ses trouvailles et  «coups de coeur ». Suivez-la au quotidien sur Instagram et Twitter (sous @JosianeNoiseux) ou encore via Pinterest (Josiane Noiseux). 

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